Sur cette parcelle escarpée et entourée d’habitations, l’enjeu était avant tout de composer un espace praticable.

Ménager des surfaces planes par le biais de restanques, tenir le terrain avec le renfort de murs faits de rochers, opter pour des escaliers et jouer des niveaux de terrasses. Ceci fait, restait à trouver l’âme du jardin, son caractère.

Ici, la nature sauvage eu presque détoné. Nous avons donc opté pour le raffinement des tailles et le jeu des dessins : un jardin de sculptures végétales.

Point d’orgue de cette composition : un olivier tricentenaire en majesté. Et oui, à Saint-Tropez, tout se doit d’être… spectaculaire.

Entre la terrasse et le paysage de la baie, le vieil olivier taillé «en nuages» est la véritable star du jardin. Vingt mètres de dénivelé entre l’entrée du jardin depuis la rue et son point le plus haut ; deux réponses : un escalier réalisé sur mesure puis végétalisé pour un accès direct à la terrasse et une allée joliment sinueuse qui fait le tour de la maison pour s’élever progressivement.

Autre parti-pris né des contraintes du terrain : les changements de rythme entre la verticalité des rochers, des cyprès, des blocs qui composent l’architecture de la maison et une surface quasiment plane en contre-bas, laissée libre de toute plantation.

Et puis bien sûr les pins parasols, les yuccas et les dasylirions sont là. Ainsi qu’un emblématique Schinus molle du plus bel effet.

Il ne saurait en être autrement, à Saint-Tropez.