L’idée de James était d’engloutir la maison entière dans un havre de verdure, où l’on marche pieds nus dans le sable, à l’ombre des pins, au milieu d’une palette végétale résolument locale...
Mission impossible ? Pas pour Frédéric ! Même s’il a fallu commencer par hisser à flan de falaise, au moyen de plateaux coulissants, matériel, terre,pierres et végétaux...
Puis composer sur plusieurs niveaux une succession de terrasses, de marches et de sentiers.Enfin, recouvrir le toit de terre, le border de ganivelles, l’agrémenter d’un bassin et y installer,pour finir, des fauteuils sur un platelage de bois.Comme une plage suspendue entre ciel et mer !
Les ganivelles jouent les brise-vue en cadence. Les canisses qui couvrent les pergolas créent des effets de lumière. Coté végétation, on mise sur la rusticité : catananche bleue, dorycnium hirsutum, stipa calamagrostis...
Le jardin sec, planté d’essences méditerranéennes, danse au rythme du mistral sans craindre la chaleur ni la sécheresse pour un rendu final libre et sauvage.
Quand le temps est beau (c’est à dire presque tous les jours), Nicolas et Marie gravissent les marches qui mènent à leur dune sur le toit pour y admirer la mer et la lumière du soir.
Nos 2 places au paradis, comme dit Marie.